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Marathon des Alpes Maritimes - Nice Cannes le 04 novembre 2012

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Marathon des Alpes Maritimes - Nice Cannes le 04 novembre 2012 Empty Marathon des Alpes Maritimes - Nice Cannes le 04 novembre 2012

Message  Robert G Mar 13 Nov 2012 - 18:04

Ca y est ! C'est fait
Première participation à un marathon !!

Voici mes premières impressions de cette épreuve mythique.

Le choix s'est porté sur l'épreuve de Nice-Cannes réputée pour son climat doux à cette époque de l'année. Nous étions 10 coureurs du club engagés sur cette épreuve. Coco du déclarer forfait pour des soucis de santé et c'est le vendredi soir que l'on a regagné la Côte d'Azur pour aborder l'épreuve avec le maximum de confort.

Au niveau alimentaire, je pense que l'on a respecté scrupuleusement les préconisations les plus strictes des diététiciens de la course à pied: je garde le souvenir de pizza, bière et panacotta ....

Samedi, retrait des dossards à NICE. L'organisation est sans faille. La veille de l'épreuve, les gâteaux "sport" finement cuisinés n'attendaient que d'être dévorés.

Dimanche, lever à 4 heures 30. Départ des navettes bus à 5 h30 du port de Cannes. La météo est douce et sans pluie. L'organisation est très bien huilée, bref tout se présente sous les meilleurs auspices. On regagne les SAS de départ. Pour ma part, je choisis de prendre le départ de la course avec le lièvre "3h45". Mon absence de préparation à ce marathon me pousse à partir prudemment. L'objectif secret est de terminé en moins de 4 heures tout de même.

Nous étions pratiquement 10 000 coureurs sur la ligne de départ. Premier constat sur les 1er km, il faut éviter de s'entraver les pieds avec un autre concurrent. Les 10 premiers km ne me passionnent pas. Il s'agit de très longues lignes droite sans intérêt. Je pense avoir acquis mon rythme de croisière qu'au bout d'une heure. Pour rompre cette monotonie, à partir du 15ème km le parcours emprunte des rues parallèles ce qui fait que sur 2 km, on croise le reste du peloton. Cela permet de se changer les idées.

Pour ma part, les jambes sont bonnes mais je ne prends pas particulièrement de plaisirs dans un peloton dense qui s'efforce de courir juste derrière le lièvre de 3 h 45.

Au 17ème km, je trouve que les cuisses sont dures ... un peu comme après une sortie longue à l'entrainement. La différence, c'est qu'il ne faut pas se jeter sur le rosé pamplemousse et continuer à courir au même rythme.

J'aborde le semi sereinement dans les chronos de 3h45 mais il me tarde de trouver un parcours moins monotone. Cela ne tarde pas à arriver vers le 25ème km avec la montée des remparts d'Antibes. Avant cela j'avais dépassé Robert qui visiblement avait des grosses difficultés. La montée se passe bien, très bien. Je profite du ralentissement du peloton pour me détacher devant et prendre un peu d'avance.

Au 30 ème km se profile la deuxième côte sur 500m. Je dispose à ce moment d'une avance confortable sur le peloton des 3h45. Le moral est bon, je me prend à espérer faire un deuxième semi plus rapide que le premier.

Après une courte descente assez raide, les cuisses me rappellent rapidement que l'affaire n'est pas encore pliée. Je tente de garder le rythme de 11,5 km/h. Pourtant un indice me laisse penser que je ralentis. En effet, j'entends régulièrement les spectateurs qui annoncent "tiens y'a le ballon des 3h45 qui arrive". Inexorablement je sens fondre sur moi le peloton.

Une longue ligne droite au 35ème km finit d'achever mon moral. Après avoir résisté plusieurs km pour ne pas me faire dépasser, voici que le lièvre des 3h45 se porte à ma hauteur. Cela m'a cloué littéralement au sol !!!

Mes jambes se sont alors transformées en poteaux en béton. J'avais l'impression de courir comme ROBOCOP lorsque je passe le panneau du 36ème km. L'arrivée était assez proche et pourtant quantité d'idées me sont passées par la tête. Finir en 4 heures, puis finir en 4h15 ou alors essayer de finir avant la tombée de la nuit.

Le ballon des 3h45 n'est plus qu'un lointain souvenir quand je rattrape David. Le petit kilomètre fait en sa présence m'a reboosté parce qu'en raison de tendinites douloureuses David évoquait l'abandon. Il s'accrocha quelques centaines de mètres de plus mais du hélas renoncer. Pour ma part, cela me motiva à finir. Après avoir marché 200 m lors de la dernière côte, l'arrivée sur Cannes se fit au courage.

Les quatre derniers kilomètres ont été longs. Tout au courage que l'on partage avec de nombreux coureurs en difficulté. Je franchis la ligne soulagée pas entièrement épuisé comme à certains trails mais avec des cuisses terriblement meurtries. Le chrono lâche son verdict; 3h48'48''

Je suis très satisfait de cette course. Je garde l'impression que le marathon est une épreuve très exigeante au niveau moral et musculaire. Le fait de courir toujours à la même vitesse prendra pratiquement 4 heures est très usant ... Je referai un autre marathon en 2014 !

Place à la récupération et place au trail en 2013 avec l'objectif de la Grande course des Templiers

Robert G
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